J’ai toujours beaucoup aime les contes betement appeles « pour enfants ». C’est peut etre du au fait que je me suis endormi pendant toute mon enfance en ecoutant des cassettes de « racontes moi une histoire » ou parce que le format court du conte permet a des gens qui, comme moi, ont la capacite d’attention d’un jeune ouistiti defonce au speed d’aller au bout de l’histoire sans etres distrait par un objet brillant.
Toujours est-il que j’en ai lu de toutes les epoques et de toutes les cultures ce qui me permet d’en tracer les lignes directrices. En gros il s’agit presque toujours de defendre l’interieur, famille, clan, societe, soi-meme, contre l’exterieur, la sorciere, la maratre, l’envahisseur et ainsi de suite. Qu’on se comprenne bien, cela n’empechait pas une certaine generosite ou une certaine empathie, cependant ces contes qui ont essentiellement une valeur instructive, qui definissent les tabous et qui illustrent formidablement les valeurs essentielles de la societe etablissent de maniere claire que le mal venu de l’exterieur ne doit pas etre pris a la legere, doit etre combattu et elimine si necessaire.
Les « contes » modernes du type haldesque au contraire sont en permanence en train de faire la promotion de l’autre, meme si c’est un monstre. Par exemple, la serie des « twilight » insite bien sur le fait que les vampires sont des gens cool, « flocon d’argent » sur le metissage et aisni de suite, les exemples sont legions. Le probleme c’est que d’accord c’est bien joli de vouloir etre open tout ca, mais que si la porte est ouverte a tous, c’est qu’elle l’est aussi aux malfaisants de tous poils et si les malfaisants ne sont pas combattu, alors les bons se font detruire. Le plus importants est de donner aux enfants un socle de valeurs, qu’ils pourront plus tard rejeter ou pas, mais si ce socle n’est pas disponible alors ils se retrouvent sans defense quand leur shemas mentaux sont confronte a la realite.
Quand nos enfants seront grands, et qu’ils se rendront compte qu’on s’est bien foutu de leur gueule avec toutes ces histoires d’ouverture obligatoire a l’Autre, nous ne pourrons que rougir de honte.