Un prof se fait suspendre pour avoir projeté une vidéo anti-avortement http://www.leparisien.fr/societe/un-professeur-suspendu-pour-avoir-projete-une-video-anti-avortement-24-11-2010-1164119.php
«Ce qui s’est passé est inacceptable, les professeurs sont tenus à un principe de neutralité, de respect de la personne», a expliqué le ministre.
Bien…
Donc qu’on soit clair, la neutralité c’est d’être avec la majorité partout tout le temps. Si jamais vous essayez de montrer l’autre point de vue, vous n’êtes plus neutre, vous ne respectez plus la personne. En bref vous êtes inacceptables et l’on doit vous chasser des cercles civilisés en vous jetant des ordures à la figure. Vous vous soumettrez et alors vous aurez droit, non pas à un bon point mais seulement à pouvoir continuer de croupir au milieu de vos semblables.
C’est bien parce que c’est simple. Le système démontre de plus en plus ouvertement sont côté autoritaire. La parole, donc la pensée, a été criminalisée, puis on passe à la criminalisation de l’opinion mais seulement quand elle ne va pas dans le bon sens… Combien de profs ont été mis à pied pour avoir incité leurs élèves à aller manifester contre la réforme des retraites ou contre le péril fascitoïde en 2002?
Parfois je ne peux que me joindre à Stag (http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com), et reconnaître que nous sommes déjà morts. Cependant je ne peux m’empêcher de croire en un réveil qui sonnera le glas de tous ces empoisonneurs de cerveaux. Les catapultes finiront par être construites parce que nous n’aurons plus d’autre choix. Au milieu des futures ruines, la machette encore sanglante nous aurons le devoir de faire passer devant une cour martiale et expéditive les responsables du désastre. Ceux qui auront détruit toutes les valeurs nécessaires à la survie d’une communauté au nom du progressisme et pour pouvoir avoir l’impression d’être des gens cool quand ils s’adressaient à des gens du même milieu qu’eux devront réaliser les conséquences de leurs actes. Leur intolérance à tout débat, à tout argumentaire, à toute forme d’opposition construite tout en favorisant les crameurs de bagnoles et les hurleurs de meutes, finira forcément par devenir incontrolable.
Ils ont opéré par petites touches, ils nous endormis doucement. Ils n’ont pas fait la révolution mais ils nous ont avilis en prenant bien leur temps. Le réveil ne pourra être que brutal. Autrement nous disparaîtrons avec comme seul réconfort que le pou mourra peut être avec son porteur.