Depuis quelques jours ils se passent des choses étranges chez le formidable Fromage + et chez l’excellent Didier Goux.
Des soi-disant paysans, je dis soit-disant parce qu’avec le oueb on ne sait jamais, hyper connectés et défendant les jolis villages d’autrefois avec les gogues au fond du jardin, les pieds dans la boue et tout et tout, se mettent sur la gueule avec des soi-disant citadins libéraux plein de café starbucks, d’apparts trop petits et les pieds dans les défécations canines, menés par Robert Marchenoir, sur le sujet suivant ou à peu près: "la campagne est-elle ce qu’elle était?"
D’un côté, il faut bien reconnaître que les pécores ne sont plus autre chose que des fonctionnaires passant la moitié de leur temps à manifester pour obtenir plus de mon argent via des subventions, ce qui ne me les rend pas tellement sympathique. D’un autre côté, il faut reconnaître que l’on peut regretter que des villages ayant encore un peu d’âme et de valeur esthétique soient abandonnés au profit de lotissements cauchemardesques, sans être pour autant un stalinien aux petits pieds.
Surtout, il est quand même dommage que des gens a priori globalement du même bord se tirent les cheveux aussi consciencieusement sur un sujet aussi important que le bout par lequel on doit ouvrir un oeuf à la coque (si quelqu’un répond par le gros bout, il ne mérite pas autre chose que la catapulte).
Donc je vais faire le juge de paix. D’une part, les bouseux feraient bien d’arrêter de croire qu’ils sont la vraie France, n’oubliez pas que comme on le disait au Moyen-Âge, l’air de la ville rend libre, et d’autre part les citadins libéraux devraient cesser de se considérer comme les vrais détenteurs de vrais morceaux de la vraie croix.
Les paysans sont victimes de la professionnalisation, alors que les citadins sont victimes d’un complexe de supériorité bien légitime, en effet, ils savent lire.
Maintenant nous pouvons tous nous réconcilier autour d’un méchouis de socialistes!