Après, la loi pour le vote arménien, voici venir l’éventualité de la loi pour le vote homo.
Malgré des capacités cognitives qui font que les membres de Mensa me vénèrent comme un quasi-dieu, je ne comprends pas comment, dans l’état actuel de la France, on peut envisager de débattre sur l’opportunité du mariage de ceux qui sont attirés par « le même ».
Tout le monde connaît quels sont les tumeurs malignes qui sont en train de bouffer notre vitalité. Tout débat portant sur autre chose que la dette, l’abandon de portions du territoire aux barbares, la diminution de l’état, le niveau d’imposition tolérable, la politique étrangère après le « printemps » arabe et, éventuellement, la sauvegarde du koala reviennent à parler de météo chez le toubib qui a reçu nos dernières analyses, c’est très bien, mais ce n’est pas pour ça qu’on est là. On pourra en parler quand tous les problèmes un peu intéressants auront été réglés.
Si nos politiciens étaient normaux voici comment ils réagiraient quand on leur demande leur position sur le mariage gay:
« Homo: – Non mais vous êtes pour ou contre le mariage gay?
Politicien: – Mais on s’en tape non? Vous ne voulez pas plutôt qu’on parle des attaques contre les homos en banlieues sensibles? Ou de trucs importants?
H: – Nan, moi je veux qu’on parle du mariage gay, sinon je vais devenir toute rouge, arrêter de respirer et dire à quel point vous êtes mal habillé dans mon journal intime.
P (déroule un préservatif géant sur la tête du militant)
H: – Mmmmpppphhh!
P: – Ah, désolé je n’entends plus rien de ce que vous dites. Mais j’imagine que vous me posez une question très pertinente sur la dette galopante qui menace de nous faire nous écrouler sous notre propre poids comme un trou noir. Alors voilà mon avis sur le sujet…