Le dernier billet d’H16 m’a remis en tête un sujet dont je veux vous parler depuis plus d’un mois, à savoir le procès qui va opposer Michael Mann à National Review et mon maître en matière d’écriture j’ai nommé Mark Steyn, grand combattant de la liberté.
Alors c’est un peu compliqué mais je vais essayer de faire aussi court et simple que la méthode de drague du koala moyen.
M. Mann travaille à l’université de Penn State. Il est un des types qui ont voulu nous faire avaler leur bidonissime courbe en forme de crosse de hockey comme si nous étions de vulgaires actrices de porno spécialisées dans l’ATM. Au passage il essaie d’ailleurs de se faire passer pour un Nobel de la paix, ce qu’il n’est évidemment pas. Remarquez, vu à quel point ce prix s’est ridiculisé lui-même depuis des années, on peut se demander ce qui passe par la tête d’un type qui s’en réclame. Ca nécessite d’être aussi secoué qu’un bébé du ch’nord après l’apéro de 8h du matin.
Il se trouve que Penn State a été le théâtre d’un fait divers particulièrement horrible se déroulant sur des décennies. Jerry Sandusky, l’assistant de l’entraineur de fouteballe ricain était friand d’adultes tellement jeunes qu’ils étaient en fait des enfants. Sans même essayer de se marier avec eux au nom de l’égalité en plus. Et tout le monde savait et personne n’a rien dit pour ne pas avoir de la mauvaise pub.
Or, il se trouve aussi que Mann était au cœur d’une autre affaire ayant eu lieu à Penn State, celle du « Climategate » qui concerne une manipulation concertée des données concernant le pseudo-réchauffement climatique. Heureusement, une enquête diligentée par l’université a eu lieu et à exonérée Mann de toute malfaisance.
Steyn a donc fait un parallèle entre les 2 affaires en disant en gros que s’ils étaient prêts à couvrir de la pédophilie, on pouvait légitimement supputer qu’ils n’auraient pas des masses de problèmes à en faire de même pour des histoires de temps qu’il devrait faire.
Mann n’a pas aimé du tout être comparé à un pédophile et attaque donc Steyn et la revue qui l’emploie.
Là où ça devient vraiment très intéressant, c’est que quand il y a un procès aux USA il y a une procédure qui se nomme la « discovery » et qui permet aux parties de demander à l’autre à peu près tous les documents qu’elle veut.
Donc Steyn et National Review pourrait avoir accès aux données qui soutiennent la théorie du réchauffement climatique.
Et ça, ça pourrait faire un tantinet de boucan.
On attend donc la suite avec une grande impatience.