Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais pas si Saint Madiba, comme il semble être à la mode d’appeler Mandela, ce qui est d’ailleurs parfaitement grotesque, est toujours vivant.
Ce que je sais cependant c’est que dès qu’il va décaniller, tous les medias vont être remplis d’hagiographies doucereuses et un peu répugnantes. Nous allons bouffer du cadavre de Mandela à tous les plats de tous les repas et rien que d’y penser, ça me donne la nausée. Heureusement, je pourrais toujours me réconforter en me disant que la planète compte un terroriste communiste de moins.
Alors voici quelques faits qui vous aideront à passer ce moment difficile et à animer vos dîners à venir.
Tout d’abord, Mandela n’a pas aboli l’apartheid. C’est la minorité blanche qui a voté la fin de ce système. Le seul rôle de Mandela là-dedans est d’avoir été choisi comme figure de proue par les medias internationaux. Le seul véritable héros de cette histoire est Frederik de Klerk.
Mandela, piloté par Moscou, prévoyait de renverser le gouvernement par la force. Son organisation, l’ANC, a commencé sa guérilla le 16 décembre 1961 ce qui a provoqué sa classification en tant que groupe terroriste. Quand Mandela a été arrêté, on a trouvé dans la ferme de Liliesleaf où il était pour une réunion avec ses complices de quoi faire péter Johannesburg.