Il est de bon ton quand on veut passer pour un intellectuel à peu de frais, alors qu’on à la vacuité neuronale d’une vache prionisée, de citer le fameux discours inaugural de John Fitzgerald Kennedy et en particulier son fameux « ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » Au-delà du fait que ce ne sont que des mots à peu près vide de sens et à la portée philosophique digne d’un biscuit chinois, je ne dois rien à mon pays puisque je lui rends déjà bien plus qu’il ne me donne. Je dois éventuellement quelque chose à ceux qui ont construit mon pays, car ce sont ces hommes, et non mon pays, qui par leur travail et leur mérite m’ont offert la liberté et la qualité de vie dont je jouis.
Cependant, comme je le disais, ce ne sont que des mots qui ravissent les oreilles des adolescents acculturés.
Je ne m’attarderai pas sur le côté répugnant du bonhomme, défoncé aux antidouleurs et baisant n’importe quoi doté d’une paire de miches et d’un pouls. Je ne m’attarderai pas non plus sur le fait qu’il a volé, littéralement, l’élection de 1960 avec l’aide de la mafia et de la machine à corrompre du parti démocrate en Illinois et au Texas.
Ce qui est plus intéressant c’est de se pencher sur la nullité crasse de JFK, qui n’était qu’un sac de pognon et de culot, en tant que président des US.
Au cours de ses 35 mois à la tête de la plus grande puissance mondiale il n’a fait que voltiger de crises en fiasco. Il a autorisé l’invasion de la baie des cochons. Colossal échec. Il est allé à Vienne se faire humilier et ridiculiser par Khrouchtchev. Le tout a mené le monde au bord de la destruction par le feu nucléaire avec la crise des missiles de Cuba qui s’ensuivie.
Bien entendu, il a géré la guerre du Viêt Nam le plus mal possible en laissant le Président Diem se faire assassiner et en y impliquant les Etats-Unis à grande échelle avec le succès que l’on sait.
Il n’a rien laissé de tangible à part une baisse des impôts sur les plus hauts revenus et une grande amitié avec Joe McCarthy (oui celui-là) qui l’a aidé à se lancer en politique. Bien entendu ça me plait, mais ça devrait faire pousser des cris d’hystériques aux gens qui l’admirent pour toutes les mauvaises raisons.
Il n’a pas bougé le petit doigt quand le mur de Berlin a été érigé, enfermant des millions d’allemands dans un camp de concentration géant. Plus d’un an plus tard il s’est contenté de faire une déclaration « Ich bin ein Berliner » ce qui ne veut strictement rien dire en allemand mais ça n’a pas empêché les ahuris de trouver ça très très profond.
Il n’a strictement rien fait pour mettre fin à la ségrégation contrairement à ce que croient les ramollis du bulbe. D’ailleurs, à ce sujet, une anecdote amusante : il considérait qu’un palestinien voulant retourner en Israël était l’équivalent d’un « nègre qui voudrait retourner au Mississippi ».
Au passage, on peut aussi noter qu’il avait fait mettre Martin Luther King sur écoute.
Sa vision du progrès était profondément influencée par les communistes qui venaient de réussir à mettre un satellite un orbite et il croyait à la « planification » et à un monde dirigé par des « experts » ce qui donne toujours des catastrophes abominables.
JFK a aussi inauguré aux US la tradition d’acheter le présent à crédit sur le futur en accumulant de la dette dont nous sommes tous en train de crever aujourd’hui.
Non, la seule raison pour laquelle JFK est devenu une idole des masses rampantes c’est qu’il faisait bander et/ou mouiller les journalistes qui ont complaisamment construit son mythe de toutes pièces après sa mort parce qu’ils ne pouvaient pas supporter de voir leurs rêves minuscules ne pas se réaliser.
Aujourd’hui, cette illustration bouffonne du narcissisme des baby-boomers perdurent dans les mémoires parce que JFK symbolise leur jeunesse et ses rêves perdus.
Pour des gens de ma génération, il ne devrait symboliser rien de plus qu’une baudruche gonflée de mots creux d’une banalité affligeante et dignes d’un exposé d’une fillette de 8 ans sur la paix dans le monde.
C’est encore son propre vice-président, Lyndon Johnson, qui en parle le mieux : « il n’a jamais rien fait… C’était un truc insensé… Son emprise grandissante sur le peuple américain était un mystère pour moi. »