Lundi 9 janvier 2017. J’arrive au travail, m’installe derrière mon bureau, regarde mes mails puis ouvre le site internet du figaro, journal de référence du peuple de droite. En « une », nous avons droit à une histoire sur une actrice prétentieuse et juste en dessous quelque chose sur le saucissonnage d’une starlette au gros fion.
C’est vrai qu’il ne se passe rien dans le monde. Pas une petite guerre, pas une petite découverte scientifique, pas d’histoires économiques, rien. Donc on a le temps de s’intéresser à ce qui arrive à des singes savants qui seraient bien plus divertissant si on pouvait leur jeter des cailloux.
Je ne pense même pas qu’il faille particulièrement aux journalistes de nous abaisser aussi consciencieusement. Ils vendent ce que les gens achètent. Et c’est exactement pour cela qu’il va falloir envoyer tout ce petit monde en camp de travail. Je pense que ce sera mieux pour tout le monde. Ils se sentiront en sécurité et les adultes pourront réfléchir au calme pendant ce temps là. On passera aux petites pilules au cyanure s’ils ne sont pas sage vu que donner la fessée aux enfants est désormais interdite.
On pourrait commencer par ne plus subventionner la presse…
Et on continuerai en ne subventionnant plus les partis politiques et les syndicats.
Ce serait déjà un bon début.
C’est un peu ramollo à mon goût comme mesure.
A reblogué ceci sur No One Is Innocent….
Dans un camp de travail ?
Savent-ils ce que c’est ?
Le travail, j’veux dire…
Ca leur fera une jolie surprise.
ha ouè , pas con , la surprise
je veux dire, pas con de les surprendre avec le travail
Ça fait des années que je ne lis plus le Figaro, comme l’ensemble de la presse écrite d’ailleurs !!
Quant à l’ouverture des camps de travail, je suis pour.
Mais, des vrais camps de travail où l’on échange un travail contre sa nourriture : tu dois casser 100 kg de cailloux pour avoir à bouffer.
Si t’en casses que 50, ta ration est divisée par 2.
Si t’en casses pas, t’as rien à bouffer.
A ce rythme, on a vite compris la valeur du travail.