Depuis que ça se passe mal au Japon je me sens agressé en permanence par la bêtise de ceux qui se sont jetés sur cette catastrophe comme des vautours sur une carcasse faisandée.
Donc je vais leur répondre pour me soulager et permettre à mes lecteurs de leur marcher sur la tête aussi.
A ceux qui nous expliquent que ça sonne le glas du nucléaire parce que ce n’est pas assez sur, je leur réponds un seul mot: thorium.
Le thorium est un truc super qui permet de faire du nucléaire sans les risques et sans les déchets. Cette solution n’a pas été exploitée car elle n’offrait pas de fruits militaires. Aujourd’hui, les chinois qui doivent avoir assez de petites bombes pour cramer toute la planète se tournent vers le thorium et financent la recherche dans cette direction. Si vous voulez en savoir plus, renseignez-vous, je ne suis pas un technicien et vous n’êtes pas sur un blog d’ingénieur. Juste sur un blog d’un gars qui bosse dans l’énergie…
Ensuite, sur le fait que les gens ne vont plus supporter le ratio risques/bénéfices offert par le nucléaire. Cet argument est aussi débile que de parier que vous êtes capable d’arrêter une scie sauteuse avec votre langue. Si ça tenait la route, voila bien longtemps qu’on utiliserait plus de bagnoles, qu’on aurait abandonné le feu et qu’on ne ferait plus que se branler tristement de peur de se faire croquer le chibre par un vagin denté. Ce ratio du nucléaire est parfaitement acceptable par rapport à ceux offert par les exemples mentionnés ci-dessus.
A ceux qui me disent qu’avec les milliards injectés dans le nucléaire, on aurait pu développer une énergie propre. Je cogne sur la tête en disant que peut-être, mais que l’énergie nécessaire à ces avancées auraient été parfaitement dégueulasse selon leurs propres critères, que l’obtention de cette énergie aurait tuée des caisses de pauvres mecs, et que les résultats n’existent que dans leurs fantasmes pervers.
Brefs, tout cela est parfaitement risible et les écolos-charognards sont incohérents et seront aussi catapultés sans sommation. Leurs postures de donneurs de leçons alors que clairement ils leurs manquent la moitié des connaissances nécessaires à une prise de décision intelligente, et de supériorité morale alors qu’évidemment le nucléaire fait plutôt moins de morts que les autres sources d’énergie et que se sont les plus pouilleux qui pâtiront de la sortie du nucléaire me font remonter un peu de vomi dans la gorge.
Rêves de puissance
Je l’ai dit et je le répète, le fait de faire des affaires avec les chinois, les indiens, les arabes, affaires dans lesquelles on leut cède de la technologie contre un peu de blé est proprement scandaleuse. C’est une faute morale, une traitrise vis à vis de notre passé et de notre avenir. Le fait de prévilégier le court terme sur le long terme est la tare des ventres trop bien nourris. En attendant, c’est comme si on se collait une bastos dans la calebasse, performant sur nous même une trépanation arrachant le seuil de reception de la douleur au passage. Ca fait qu’on se sent bien malgré notre espérance de vie amputée de sa moitiée.
Certes.
Que faire alors? On ne va quand même pas rester dans un coin de la salle comme la fille moche et boudeuse qui garde le sac à main de ses copines qui se frétillent frénétiquement sur la piste de danse en fantasmant sur le plaisir qu’elles auront à se faire enfiler et à se sentir bien remplies sans se soucier de la sensation de courant d’air froid qu’elles subiront au moment du retrait.
Et bien voila ce que je propose pour à la fois profiter du court terme et du long terme: « mettre du lait dedans des enfants » comme disait Churchill. La puissance d’un pays et d’une culture est liée à sa démographie. Il faut des jeunes qui ont la dalle et qui sont prêts à prendre des risques. Donc on prend le blé des étrangers et on réinvestit tout ça dans une politique nataliste à fond les ballons (qui en bénéficiera est un autre problème bien entendu). On supprime l’avortement et on créée des orphelinat s’il le faut. On forme les jeunes têtes de nouveau blondes pour leur donner envie d’êtres autres choses que des fonctionnaires. On leur vante les mérites d’une pognée de conquistadors qui ont réussi à foutre à genoux un continent enkysté dans une civilisation de sauvagerie, on les rend fiers d’eux-mêmes et on les envoie à la reconquête d’un monde qui nous échappe car ne vous leurrez pas, soit on sera les chefs, soit on sera les domestiques, il n’y aura jamais de collaboration créatrice d’un enrichissement mutuel.
Le choix est simple et parfaitement exprimé par Raspail: « apprendre le courage résigné d’être pauvre ou retrouver l’inflexible courage d’être riches. »
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Publié dans On se fait hara-kiri tout de suite ou bien?
Tagué comment dominer le monde, faire des affaires à l'international, le bon temps des colonies